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SE METTRE EN BONNE POSITION
« Aucune mécanique n’est plus étroitement adaptée à
l’anatomie et à l’énergétique du corps humain. La
bicyclette réalise le mariage idéal de l’homme et
de la machine. »
Michel TOURNIER,
Les Météores
Il faut tirer leçon de tout ce que nous venons de
débobiner au long de plus de 190 pages.
Pour avoir une bonne position sur une bicyclette,
il est d’abord nécessaire que cet instrument
soit conçu en fonction du pé-daleur. À défaut
d’une monture sur mesure, il faut
vérifier qu’elle convient bien dans ses dimensions
de base.
C’est le vélo qui s’adapte à son propriétaire
et pas l’inverse. Autre principe auquel il faut obéir :
on doit être
bien sur son vélo, à l’aise, souple, confortable,
quasiment décontracté. La bicyclette n’est
pas un instrument
de torture mais un outil permettant de se déplacer
avec plaisir et rapidité.
Le premier problème à trancher est celui de la
ttaille des roues. Vient ensuite le choix de la longueur
des ma-nivelles. Puis il convient de définir la taille et
la coupe du cadre (hauteur et inclinaison du tube
de selle). Il est alors temps de se mettre
en position et de régler finement la monture en
jouant sur les pièces intermédiaires
(tige de selle et potence). La chronologie des
opérations est la suivante : ajustement de la
position du pied
sur la pédale, détermination du bon positionnement
de la selle et enfin réglage de la direction et
des commandes. Ce n’est qu’à cette phase que
l’on déterminera la longueur de la potence.